Les grandes dates de la Martinique

Les principaux évènements qui ont marqué l’histoire de la Martinique. 

130 après J.C : premier peuplement de la Martinique par les Arawaks originaire d’Amérique du Sud.
295 après J.C : les Arawaks sont décimés à la suite de l’éruption de la montagne Pelée.
400 après J.C : retour des Arawaks et repeuplement de l’île.
600 après J.C : les Caraïbes, originaire eux aussi d’Amérique du Sud, exterminent les Arawaks et s’installent sur l’île pendant plusieurs siècles.

1502 : Christophe Colomb découvre la Martinique le 15 juin 1502
1635 : le 17 septembre, 1ère colonisation française de la Martinique. Pierre Belain d’Esnambuc, sous la protection de Richelieu, au nom de la Compagnie des Isles d’Amérique est envoyé pour planter le drapeau de la France. La ville de Saint-Pierre est bâtis dans la même année.
1642 : Début de la Traite des Noirs, Le Roi Louis XIII autorise la déportation d’esclaves africains dans les colonies françaises et notamment en Martinique
1669 : le Gouverneur Jean-Charles de Baas fonde la ville de Fort-Royal qui sera rebaptisée Fort de France par la suite.
1674 : Rattachement du pays au Domaine du Roi.

1766 : Naissance de Louis Delgrès, chef de la résistance contre les troupes du général Antoine Richepanse envoyées par Napoléon 1er pour rétablir l’esclavage en Martinique.

1793 : le 4 février, Jean Baptiste Dubuc signe les accords de Whithall à Londres soumettant la Martinique aux Britanniques en attendant le rétablissement de la Royauté en France. L’esclavage est maintenu durant cette période.

1794 : la Convention vote l’abolition de l’esclavage.

De 1794 à 1802 : La Martinique est occupée par les Anglais, à la suite du Traité de Whitehall du 19 février 1794, signé à Londres entre la Couronne britannique et les grands planteurs de l’île, de la Martinique et de Saint-Domingue. Ils échappent à la Révolution française et enraye l’abolition de l’esclavage

1800 : Le sainte-lucien Jean Kina, colonel dans l’armée d’occupation anglaise, est arrêté alors qu’il tente de se joindre à des esclaves insurgés. Le gouverneur de la colonie le sanctionne en l’expulsant vers les États-Unis.
1802 : à la suite du traité d’Amiens Napoléon Bonaparte maintient l’esclavage à la Martinique par la Loi du 20 mai 1802.

1822 : insurrection d’esclaves au Carbet faisant 2 morts et 7 blessés. La répression fut impitoyable, 19 esclaves condamnés à mort, 10 condamnés aux galères, 6 au fouet, 8 à assister aux exécutions.

1823 : Arrestation des écrivains Cyrille Bissette, Fabien et Volny pour la diffusion de l’opuscule “De la situation des gens de couleur libres“. Lors du procès en première instance Bissette est condamné au bannissement à perpétuité du territoire français, il fait appel et la Cour Royale le condamne à la marque des lettres GAL et aux galères perpétuelles.

1848 : Signature le 27 avril par le gouvernement provisoire du décret d’abolition de l’esclavage dans toutes les colonies françaises.

1848 : Les 22 et 23 mai, Révolution antiesclavagiste à Saint-Pierre et signature sous la pression des esclaves insurgés du décret d’abolition de l’esclavage par le Gouverneur Claude Rostoland.
Au XIXe siècle, les principaux défenseurs de l’abolition de l’esclavage en Martinique furent Victor Schoelcher, Cyrille Bissette, Auguste-François Perrinon et Pierre-Marie Pory-Papy.

1870 : Insurrection du sud de la Martinique à la suite d’une altercation entre le béké Codé et l’artisan Lubin. Codé est lynché par la foule et de nombreuses usines à sucre sont incendiées dans le sud de l’île. La répression fut impitoyable, 74 condamnés dont 12 fusillés, les autres ont été déportés aux bagnes de Guyane et de Nouvelle-Calédonie. Les leaders de cette insurrection sont Louis Telga, Eugène Lacaille et une femme, Lumina Sophie dite “Surprise”

1881 : le 21 juillet, inauguration du lycée de Saint-Pierre, premier lycée laïque de l’histoire de la Martinique. À partir de 1882, ouverture de nombreuses écoles laïques sur toute l’île grâce à l’acharnement du député Marius Hurard, le père de l’école laïque en Martinique.

1902 : Une Eruption de la montagne Pelée dévaste entièrement la ville de Saint-Pierre faisant 30 000 morts.

1932, un avion se pose pour la première fois sur le sol martiniquais. il effectue la liaison Cayenne – Antigua et dépose un passager.
1945 : le 27 mai, Aimé Césaire est élu Maire de Fort de France puis député.

Le 19 mars 1946 : La Martinique devient un Département d’Outre-Mer. Pierre Trouillé est nommé Préfet de l’île. Georges Gratiant est élu en 1946 1er Président du Conseil Général du nouveau département.

1948 : « L’affaire des 16 de Basse-Pointe ». Guy de Fabrique est assassiné sur l’habitation Desmares à Basse-Pointe. 16 ouvriers agricoles sont interpellés emprisonnés puis acquittés faute de preuve.

1950 : L’aéroport de Fort-de-France est opérationnelle

1965 : Commerce: le premier avion gros porteur, un Boeing 707 atterri à la Martinique.

1974 : au mois de février, grève agricole dans le secteur de la banane. La répression policière fait 2 morts, Georges Marie-Louise et Rénor Ilmany.

1983 : Aimé Césaire est élu premier Président du Conseil Régional. La Martinique devient une région à part entière avec la création d’une nouvelle collectivité, le Conseil Régional.

1997 : Pour la 1ère fois un indépendantiste est élu à la tête du pays. Il s’agissait d’Alfred Marie-Jeanne élu député de la Martinique puis élu président du Conseil Régional en 1998

2005 : le 16 août, crash d’un vol charter de la compagnie colombienne West Caribbean entre le Panama et la Martinique. L’avion comptait à son bord 160 passagers dont 152 martiniquais. Il s’est écrasé à proximité au Venezuela. Cet accident d’avion a meurtri la Martinique à jamais.

2008 : Aimé Césaire meurt le 17 avril à l’âge de 94 ans, il fut député et maire de Fort de France durant 56 ans. Des obsèques nationales lui ont été rendues le 20 avril 2008 à Fort-de-France, en présence du chef de l’État et de Pierre Aliker.

2009 : Grève générale contre la vie chère du 5 février au 14 mars

2010 : les 10 et 24 janvier 2010, deux référendums sont organisés sur l’évolution statutaire et organisationnelle de la Martinique. Comme les résultats du premier vote n’étaient pas concluant, il y a eu un deuxième vote intitulé: “Approuvez-vous la création en Martinique d’une collectivité unique exerçant les compétences dévolues au département et à la région tout en demeurant régie par l’article 73 de la Constitution ? ” 68,30 % de la population approuve.

2011: Le projet de loi organique pour obtenir un statut de collectivité unique a été présenté en Conseil des ministres le 26  janvier 2011. Seules la Martinique et la Guyane seront dotées de ce statut.

2014 : La première élection des membres des assemblées de Guyane et de Martinique aura lieu en 2014 (selon la volonté des indépendantistes et des autonomistes du RDM) ou en 2015 (selon la volonté des membres du PPM et de ses alliés politiques)