Le peuple martiniquais, manmay Martinik

La Martinique, ce petit bout de la France séduit par son paysage contrasté, ses coutumes et ses traditions. La région possède aussi une population multiculturelle et très attachante. 

Les premières traces des Amérindiens à la Martinique se sont avérées par des recherches archéologiques. Les Awaraks sont les premiers habitants de l’île, ils viennent de la forêt amazonienne et se rattachent à la culture saladoïde, du nom du site éponyme vénézuélien de Saladero.

Ils sont généralement qualifié d’arawaks bien que ce terme imprécis désigne plus largement une famille linguistique à laquelle se rattachent de nombreuses populations amérindiennes d’Amazonie dont les populations Kali’na ou Caraïbe.

Cette population  occupe les contreforts de la Montage Pelée, il sont connue pour les confections en céramique a occupé surtout les contreforts de la Montagne Pelée. Ils pratiquaient l’agriculture, la pêche et la cueillette.

La plage de Dizac au Diamant, l’Anse Trabaud, sur le littoral atlantique de la commune de Sainte Anne et Le site archéologique de Vivé, sur la commune du Lorrain, témoignent de cette première occupation de l’île. Ce site d’habitat retrouvé en bord de mer a fait l’objet de fouilles entre 1996 et 2001. Il était aussi au coeur d’un projet de découverte et de recherche propulsé par la Communauté des communes du Nord de Martinique.

Le peuple martiniquais, manmay Martinik

La population de la Martinique est multi-ethnique, elle est composée de noirs, de métis (mulâtre), d’indiens (nommés “coolies” et “chapé-coolie”), d’Européens (encore surnommé les “békés” pour les descendants des premiers colons européens) et les métropolitains pour ceux viennent de l’Hexagone.

Dès 1848, on assiste à une transformation de la population martiniquaise, des Syriens, Libanais, Asiatiques, Haitiens, Sainte-Luciens des immigrés venant du continent asiatique, du Proche-Orient ou de la Caraïbe près de 115 pays occupent le département. Malgré l’arrivée d’étranger en Martinique, la région possède le plus bas taux d’immigration de l’Outre-mer. En 1999, moins de 5300 immigrés peuplent l’île ce qui représente 1,4% de la population.