Le Créole de la Martinique

Le Créole était considéré comme un patois, il a évolué au fil des années et est aujourd’hui reconnu comme une langue à part entière. Le Créole a subit beaucoup d’influences des colons français et anglais qui ont occupé l’ile par le passé 

Elle est toujours en constante évolution et utilise des termes français, anglais américain et autres des expressions des îles anglophones voisines

Il y a des similitudes avec des créoles guadeloupéen, guyanais et haïtien, et des créoles parlés dans les îles anciennement francophones (la Dominique et Sainte-Lucie) Parfois le créole guadeloupéen, le créole dominicain, le créole martiniquais et créole sainte-lucien forment une seule langue – le Créole Antillais.

Quelques proverbes antillais:

Chak chyen leche tèt afè’l jan li konnen (proverbe haitien) : Chaque bourrique braie dans son pâturage.

Chyen pa ka fè chat : les chiens ne font pas des chats

Tibèf pa janm fèt san tjé : (littéralement : un veau ne nait pas sans queue) tel père, tel fils

ich tig sé tig / Ich tig paka fèt san zong’ : tel père, tel fils (littéralement : le fils (la fille) d’un tigre est un tigre (une tigresse)) (Haiti)/ (un tigre ne nait pas sans ongles)

Yo fosé bourik janbé dlo mé yo pa fosé bourik bwè dlo (littéralement: on peut forcer un âne a traverser une rivière mais on ne peut le forcer à boire)

Ri diri, pléré lanti: rira bien qui rira le dernier (littéralement : rire du riz, pleurer des lentilles)

Pati pa rivé: littéralement : en partant on n’est pas certain d’arriver, ce qui signifie rien ne sert de courir, il faut partir à point

Sa ki ta’w ta’w, sa ki pa ta’w pa ta’w : ce qui est à toi est à toi, ce qui n’est pas à toi n’est pas à toi

Ravèt pa janmen ni rézon douvan poul / Ravèt toujou to douvan poul: littéralement le ravet n’a jamais raison devant la poule – Autrement dit, il a toujours tort devant la poule ce qui signifie la raison du plus fort est toujours la meilleure

Sé bon pié ki sové mové kò : ce sont les pieds sains qui peuvent sauver un corps malade.

Sa ki ta’w, la riviè pa ka chayé’y : littéralement: ce qui t’est destiné ne sera pas emporté par la rivière, ce qui signifie Nul n’échappe à son destin /Ce qui doit arriver arrivera